Expositions

La Traversée des langages d’Armand Gatti
Exposition

Montreuil à La Parole errante du 27 avril 2011 à fin 2012 

L’exposition est ouverte lors des manifestations se déroulant dans la grande salle de

 

 

Exposition réalisée par Stéphane Gatti pour la parution du recueil de 14 des pièces d’Armand Gatti de  La Traversée des langages aux éditions Verdier (12 avril 2012).
Des manifestations (table-rondes, rencontres, projections,…) se sont déroulées au sein de l’exposition d’avril 2011 à avril 2012 et clôturées par une fête pour la parution du livre de 
La Traversée des langages.

Le troisième numéro de la Revue AG Cahiers Armand Gatti est consacré à cet ensemble de pièces (parution fin novembre 2012).

La Traversée des langages, cycle de pièces écrit par Armand Gatti depuis 1995, a comme fil conducteur la résistance menée par Jean Cavaillès, à la croisée des langages de la science, de la philosophie, de la poésie. Ces pièces font appel, comme personnages, aux concepts mêmes que Cavaillès manipulait dans sa pratique d’intellectuel : les groupes mathématiques, les hypothèses de travail, les axiomes… Nous sommes très loin de la reconstitution historique qui « enferme l’homme dans sa fiche d’état civil » et, comme l’a écrit Armand Gatti pour Buenaventura Durruti, « nous ne cherchons pas à connaître la couleur de ses yeux, mais comment changent les choses après qu’il y ait posé le regard ».

Cette exposition retrace tout ce parcours d’écriture.

 

Un catalogue d’exposition a été réalisé :

Hypothèses de travail pour entrer dans La Traversée des langages d’Armand Gatti

 

Ce travail a été produit par La Parole errante avec le soutien du Ministère de la Culture (DRAC Île-de-France), du Conseil régional de l’Île-de-France, du Conseil général de la Seine-Saint-Denis,  de la Mairie de Montreuil.


Engagements et déchirements.
EXPOSITION

Les intellectuels et la guerre d’Algérie

Abbaye d’Ardenne du 16 juin au 14 octobre 2012


L’IMEC présente une exposition, un livre en coédition avec les éditions Gallimard, et un cycle de rencontres

C’est à partir des collections de l’IMEC, et en prenant appui sur l’expérience documentaire de l’exposition Archives de la vie littéraire sous l’Occupation, que l’IMEC a souhaité engager une recherche approfondie sur l’engagement des intellectuels face à la guerre d’Algérie.


Jamais le discours des intellectuels et leur mobilisation face à la guerre d’Algérie n’avaient fait l’objet d’un récit en archives. Lettres, tracts, brochures, journaux, revues, manifestes… Aux côtés des fonds conservés à l’IMEC, et notamment ceux de Jean-Marie Domenach, Jean Paulhan, Franz Fanon, Kateb Yacine, Dionys Mascolo, Vladimir Pozner, Alain Robbe-Grillet, Michel Vinaver, La table ronde, Le Seuil…, il était indispensable d’associer des collections privées : leurs ressources, et parfois leurs trésors, ont permis aux commissaires de l’exposition d’enrichir encore le parcours. Enfin, une précieuse coopération avec la Bibliothèque francophone multimédia de Limoges, la Bibliothèque Littéraire Jacques Doucet, la Bibliothèque municipale à vocation régionale- Marseille (BMVR), les Archives nationales de France, le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation/Ville de Lyon, Fonds Ricoeur, la bibliothèque de l’Institut Protestant de théologie de Paris, La Parole errante, la Maison Jules Roy, la Société de l’histoire du protestantisme français, la BDIC, l’EHESS et l’INA a permis de compléter et de préciser ce récit en archives.


Dans cette guerre des idées, le choix des mots fut crucial : textes visionnaires de Camus, de Mounier, de Ricoeur… détermination des protagonistes — de Sartre à Domenach, de Jean Amrouche à Kateb Yacine, Vidal-Naquet ou Paulhan, de Fanon à Jeanson, de Petitjean à Laudenbach…—, engagement des revues, combats des éditeurs… Présentés en six espaces chronologiques accompagnés de focus thématiques (la torture, la conscription, le nationalisme…), plus de 250 documents vont permettre à travers l’exposition une autre approche de l’histoire de ces engagements. Pour la première fois seront présentés les « ennemis complémentaires » et les alliés objectifs, sans point de vue surplombant, en sorte que chaque visiteur, à partir des documents et des éléments de contextualisation proposés, pourra mieux comprendre la nature des questions morales et politiques engagées dans ce conflit.

LES COMMISSAIRES ET AUTEURS

Catherine BRUN est Maître de Conférences à l’Institut de Littérature française de l’Université Paris 3 et membre de l’équipe « Écritures de la modernité, Littérature et Sciences humaines ». Ses travaux portent principalement sur les rapports de la littérature et du politique, l’écriture de la guerre d’Algérie dans la littérature française et francophone, et le théâtre du deuxième vingtième siècle. Elle a notamment publié Pierre Guyotat, essai biographique (Paris, Éditions Léo Scheer, 2005).

Olivier PENOT-LACASSAGNE est Maître de Conférences à l’Institut de Littérature française de l’Université Paris 3, membre de l’équipe « Écritures de la modernité, Littérature et Sciences humaines » et co-directeur du Centre de recherches sur le surréalisme. Ses travaux portent sur Antonin Artaud, les avant-gardes, poétiques et théâtrales, et sur les contre-cultures.